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« Mettre en relation des personnes ayant un projet de construction avec celles qui ont déjà mené un projet spécifique à terme, est une de nos missions », explique Thomas Bobé, conseiller info-énergie à l’ALE. À l’heure de l’ébauche, quand les options énergétiques sont à l’ordre du jour, autant pouvoir échanger avec le panel des intervenants possibles, en l’occurrence ici : les propriétaires de la maison et leurs locataires, le maître d’oeuvre du chantier (Stéphane Gautier, Gautier Création, Lamballe ) et son indispensable partenaire dans l’optique d’une maison passive (Eric Lerognon, ingénieur thermicien, Fluiditec, Ploërmel).
Chaque visiteur a reçu une plaquette de présentation dans laquelle était défini le concept de base :
« La conception de la maison respecte les principes du bio-climatisme, grâce aux ouvertures largement disposées vers le sud, grâce aussi à la casquette de protection contre les surchauffes estivales et à la création d’espace tampon au nord (garage cellier, salle de bain, etc.) Et même si la maison présentée n’a pas la certification « Passivhauss », un label allemand, elle répond en tout point aux critères de performance du passif ».
Un exemple concret pour une maison parfaitement isolée ? Celui de la ventilation mécanique contrôlée double flux (VMC) est parlant. Les calories de l’air ambiant rejeté vers l’extérieur sont récupérées pour « réchauffer » l’air extérieur qui va pénétrer dans la maison. Avec un air ambiant de 20 ° et une température extérieure de 0°, l’échangeur de chaleur qui affiche un rendement de 92 % injectera dans la maison de l’air à environ 18°.
Cette matinée a permis à chacun de faire le point sur l’ensemble des questions. Quant aux locataires de la maison, qui l’occupent depuis le mois de janvier, ils ont mis en avant l’indéniable confort de vie qu’ils estiment lié à ce type d’habitation.
L’un des éléments relevés par les techniciens lors de la visite était particulièrement parlant : « Pour une maison parfaitement isolée, l’exemple de la ventilation mécanique contrôlée double flux (VMC) est édifiant. Les calories de l’air ambiant rejeté dehors sont récupérées pour « réchauffer » l’air extérieur qui va pénétrer dans la maison. Avec un air ambiant de 20 ° et une température extérieure de 0°, l’échangeur de chaleur qui affiche un rendement de 92 % injectera dans la maison de l’air à environ 18°. »
Qu’en est-il dans la pratique ? « Chaque fois qu’on a des copains qui découvrent la maison, ils nous demandent où est le chauffage ? Il n’y en a pas. Pas de chauffage au sol, pas de radiateurs ! Enfin si, deux, des sèche-serviettes, dans la salle de bain. En plus, on ne s’en sert même pas. C’est le système à double flux qui assure tout. »
Avec une température ambiante de 21°, et un taux d’humidité très agréable, ils ne regrettent pas la maison en granit dans laquelle ils vivaient précédemment, « froide, humide, avec une note de 270 € de fuel mensuel ! » Et là, la facture devrait s’élever à combien ? « Pour tout ce qui est production de chaleur, de l’ordre de 100 €. » Par mois ? « Non. Par an ! »
Pour Anne et André, les avantages de cette maison sont multiples. « Vous voyez, pendant que nous parlons, une camionnette vient de passer. Vous n’avez rien entendu. » C’est vrai. Vertu du triple vitrage. Et puis, pour en revenir à la température : « Elle est identique dans chaque pièce. » Dans cette maison particulièrement claire, avec une isolation thermique et phonique performante, « on se sent comme protégé ». Il y a beaucoup de ressenti dans leur analyse. Quant à Jeanine Montoya, l’auxiliaire de vie qui intervient dans la maison, elle est catégorique : « Il y règne un confort de vie incroyable ».